Une ode à la curiosité et à l’extravagance, une invitation à explorer la richesse de la diversité artistique. Musique française et danse baroque avec Les Jardins Chorégraphiques, la Bande Montréal Baroque et les musiciens du Cape Town Baroque Orchestra
Œuvres de Boismortier, Campra, Couperin, Lully
Régulier : 60$ - Aînés (65 ans et plus) : 50$ - Étudiant : 15$
Édifice Wilder - Espace orange
1435 Rue de Bleury
Montréal QC
Canada
Barricades mystérieuses
LES JARDINS CHORÉGRAPHIQUES
Stéphanie Brochard et Marie-Nathalie Lacoursière, chorégraphie et danse
Francine Châteauvert et Julien Derradj, danse
BANDE MONTRÉAL BAROQUE et CAPE TOWN BAROQUE ORCHESTRA
Lynelle Kenned, soprano
Matthias Maute et Vincent Lauzer, flûtes à bec
Olivier Brault et Ralitza Macheva, violons
Pemi Paull et Isabelle Douailly-Backman, altos
Susie Napper, violoncelle
Reuven Rothman, contrebasse
Ziya Tabassian, percussions
Erik Dippenaar, clavecin et direction
Les Barricades Mystérieuses (6e ordre, Second livre de pièces de clavecin, 1716)
La Bourgogne (chorégraphie de Louis Pécour)
Courante - Bourrée - Sarabande - Passepied
Sarabande (Issé, pastorale héroïque, 1697)
Pavane des saisons (Airs pour Madame La Dauphine, 1683)
Passacaille (Acis et Galatée, pastorale héroïque, 1686)
Extraits de L’Europe galante (opéra-ballet, 1697)
Paisibles lieux, agréables retraites
Premier air, pour les Espagnols
Sarabande
Rondeau
Rigaudons I et II
Prélude pour la nuit (Le triomphe de l’amour, ballet, 1680)
Sonate en la mineur op. 20 nº 4 (1727)
Andante - Allemanda - Sarabanda - Giga
Air Sans frayeur dans ce bois (in Mercure galant, mars 1680)
Air Vole amour (Don Quichotte chez la Duchesse, ballet comique, 1743)
Ballet de village op. 52 nº 4 (1734; extraits)
Rondement - Gaiment - Légèrement
Passacaille (Armide, tragédie en musique, 1686)
Une ode à la curiosité et à l’extravagance, une invitation à explorer la richesse de la diversité artistique. Les Jardins Chorégraphiques, la Bande Montréal Baroque et les musiciens du Cape Town Baroque Orchestra, inspirés par l’art baroque français, peignent une toile vivante rendant hommage à la beauté de l'expression humaine, où les couleurs se répondent et s'harmonisent dans un jeu de contrastes.
Les Jardins chorégraphiques est une compagnie spécialisée dans les danses anciennes, s'inspirant du répertoire du 16e au 18e siècle pour créer des œuvres résolument contemporaines avec audace, humour et imagination. Codirigée par Marie-Nathalie Lacoursière, chorégraphe, danseuse et metteure en scène, et Stéphanie Brochard, danseuse et chorégraphe contemporaine et baroque, elle occupe une place singulière dans le milieu de la danse et de la musique ancienne au Québec, au Canada et à l'international.
Flirtant avec les époques et cherchant à créer, renouveler et partager la danse ancienne avec fantaisie et finesse, Les Jardins Chorégraphiques sont reconnus pour l'originalité et la diversité de leurs créations. La compagnie collabore étroitement avec de nombreux ensembles musicaux pour la création de productions originales ou d'œuvres du répertoire. Parmi ses précieux collaborateurs figurent Clavecin en Concert, Les Boréades de Montréal, le Toronto Masque Theatre, le Nouvel Opéra, les Idées heureuses et l'Opéra de Montréal. La compagnie est également invitée à plusieurs festivals, dont le Festival Montréal Baroque, Prangins baroque (Suisse), le festival de Saint-Riquier (France) et Early Music Alberta. Les Jardins Chorégraphiques comptent parmi leurs réalisations Pulcinella de Stravinski, La Forêt Enchantée de Geminiani et Le Ballet Royal de l'Impatience de Lully (en première contemporaine), Les Élémens de Rebel, Apollo e Dafne de Haendel et Zémir et Azor de Grétry, ainsi que des créations originales telles que Les Indes Galantes ou les Automates de Topkapi et La Veuve Rebel. Les codirectrices artistiques cherchent continuellement à renouveler leur approche de la danse ancienne et n'hésitent pas à créer des projets audacieux et résolument contemporains, accessibles à tous. Les spectacles Écoute comme je danse et De la Pavane au Swing reflètent ce désir d'innover, ainsi que l'étonnant spectacle jeune public Viva les quatre saisons – une abeille en mission. Les Jardins Chorégraphiques ont également créé plusieurs productions numériques, dont Triptyque 19 et À Table!, en collaboration avec Les Boréades de Montréal, présentés au Festival Montréal Baroque.
La Bande Montréal baroque réunit quelques-uns des meilleurs musiciens jouant sur instruments d’époque à Montréal. L’ensemble a été constitué spécialement pour le Festival Montréal Baroque, qui a lieu en juin, le plus souvent au Vieux-Montréal, depuis 2003. Initiative de la violoncelliste et gambiste Susie Napper, le Festival a comme objectif de permettre à la ville de Montréal de se démarquer à titre de centre mondial de la musique ancienne en réunissant les grands noms du milieu dans la réalisation de concerts uniques et de calibre international. Le Festival se caractérise en grande partie par une programmation originale où se côtoient des œuvres connues et méconnues des XVIIe et XVIIIe siècles.
Leader en Afrique du Sud dans son domaine, l’Orchestre baroque de Cape Town, qui joue sur instruments d’époque depuis 2011, a été fondé par le violoniste Quentin Crida en juillet 2004 sous le nom de Camerata Tinta Barocca. Il a adopté son nom actuel en 2021, inaugurant une nouvelle ère de développement et d’excellence. Ses membres comptent parmi les meilleurs instrumentistes engagés dans l’interprétation historiquement informée. Se spécialisant dans le répertoire du XVIIIe siècle, l’Orchestre a travaillé avec des chef internationaux, tels que les violonistes baroques Antoinette Lohmann et Pauline Nobes, la soprano Stefanie True, les contreténors Lawrence Zazzo, Christopher Ainslie et Clint van der Linde, le sopraniste Philipp Mathmann, les flûtistes à bec Stefan Temmingh, Erik Bosgraaf et Anna Fusek, le hautboïste baroque Carin van Heerden, le flûtiste Matthias Maute et le joueur mandoliniste Alon Sariel.
En plus de sa série de concerts annuels à l'église presbytérienne St Andrew's à Cape Town, l'ensemble accompagne régulièrement des représentations d'opéra et d'oratorio, se produit dans des festivals à travers l'Afrique du Sud et propose un programme actif de sensibilisation et d'éducation. Ses concerts ont été diffusés sur Fine Music Radio et kykNET, et ont reçu des éloges critiques dans le Cape Times et le Die Burger.
L’Orchestre baroque de Cape Town est le seul ensemble « d'époque » en Afrique du Sud à jouer régulièrement en grande formation, interprétant tous ses concerts annuels sur des instruments appropriés. En collaboration avec le Cape Consort, il a donné en 2013 la première représentation sud-africaine « authentique » du Messie de Haendel. En novembre 2016, il a joué pour la première production du Cape Town Opera avec un orchestre d'instruments idoines, L'Orfeo de Monteverdi, dirigé par Jaco Bouwer et Erik Dippenaar. En 2017, il a lancé le Festival annuel de musique baroque du Cap. Son programme de concerts Handel at Home a remporté un Woordtrofee en 2022 ainsi qu'un prix kykNET Fiësta en 2023. Le Dr Erik Dippenaar en est le directeur musical depuis 2015.
Le claviériste et chef Erik Dippenaar a fait son baccalauréat à l’Université de Stellenbosch, avant d’obtenir sa maîtrise en 2007 au Royal College of Music de Londres, où il a complété par la suite un diplôme en interprétation. Parmi ses maîtres, on compte Margaret Phillips pour l’orgue, Robert Woolley, Terence Charlston et Jane Chapman pour le clavecin ainsi que Geoffrey Govier pour le pianoforte. De 2005 à 2011, domicilié à Londres, M. Dippenaar a travaillé régulièrement avec Florilegium, Les London Handel Players, l’English Touring Opera, la Little Baroque Company et l’Ensemble Serse. Il était aussi, chaque année, un des accompagnateurs de la London Handel Singing Competition, et, en 2008-2009, il a été boursier Mills/Williams au Royal College of Music.
M. Dippenaar est aujourd’hui directeur musical de l’Orchestre baroque de Cape Town et du Festival baroque annuel de Cape Town. Il est également, à l’Université de Cape Town, chargé de cours en interprétation à l’orgue et au clavecin et professeur d’histoire de la musique occidentale et d’interprétation « historique ». Comme chef, il a dirigé à Cape Town les premières exécutions à l’ancienne du Messie de Handel, en 2013, et de L’Orfeo de Monteverdi, en 2016. Tout récemment, M. Dippenaar a obtenu son doctoral de l’Université de Cape Town, avec une étude sur la place des instruments à clavier domestiques dans le processus de colonisation en Afrique du Sud.